Organisée par la Chambre de Commerce et de tourisme du Pérou et en collaboration avec l’Automobile Club du Luxembourg ACL, une visite guidée a eu lieu le 16 mars 2019 à Bruxelles, quatre mois après l’inauguration de l’exposition Inca Dress Code à laquelle avaient assisté Jorge Villar et Raphaël Chiesa.
Au départ de Bertrange, les participants ont été emmenés directement au musée afin de commencer la visite qui s’est déroulée chronologiquement en commençant par les peuples les plus anciens et en se terminant par le règne Inca. Pour la pause déjeuner, un restaurant péruvien avait été réservé au centre de Bruxelles. Au menu : choix entre Ceviche péruvien, Lomo Saltado et Causa de Atún. La découverte culinaire s’est vue accompagnée du traditionnel cocktail : Pisco Sour. Après avoir goûté aux spécialités péruviennes, les participants ont eu ensuite quartier libre pour découvrir Bruxelles.
En plus d’avoir assisté à une visite enrichissante, les membres ont pu profiter du voyage en bus et du déjeuner pour échanger et profiter d’un moment de convivialité. La dégustation de plats péruviens typiques se présentait comme un incontournable, en cette journée consacrée à la découverte du Pérou, de son histoire et de ses traditions.
Exposition
Dans le but de rendre l’exposition la plus complète possible, le musée de Bruxelles a emprunté plus de 200 objets provenant de divers musées : MAS, Quai Branly, et Linden Museum. De plus, les visiteurs ont eu l’occasion d’assister à une scénographie attractive composée de textiles, d’orfèvreries, de poteries et de montages vidéo. Au-delà de nécessiter une maîtrise parfaite, le tissage représente une forme d’expression du langage pour les Incas.
En effet, à l’époque, le textile occupait une grande place dans la vie des Incas et avait autant d’importance que l’or : il était symbole de pouvoir et d’offrandes. Afin de familiariser ses visiteurs et de conquérir toutes les générations, le musée a mis en place divers ateliers à travers lesquels il était possible de toucher différents tissus provenant d’animaux distincts (le lama, l’alpaga, la vigogne). Le tissu pouvait être décoré de formes animales ou encore humaines.
A propos des Incas
L’Inca est une civilisation d’Amérique précolombienne. Après plusieurs années d’expansion, les conquistadors espagnols sont venus mettre fin au règne de cette civilisation qui avait pris prédominance dans la région. Les Incas croyaient en plusieurs dieux : celui du soleil et de la pluie étant les plus vénérés, et vivaient dans les hautes montagnes : La cordillère des Andes. Pour représenter les nombres, ils utilisaient un fil de laine ou de coton : chaque type de nœud représentait un nombre précis (le Quipu). Alors que l’utilisation des laines se fera essentiellement dans les terres, la production de coton elle se fera sur la côte.
Le textile pour les Incas
Primordial dans la culture Inca, le textile était bien plus qu’une manière de se vêtir. Les vêtements étaient simples : faits de coton ou de laine prélevés sur des animaux qu’ils élevaient eux-mêmes comme le lama et l’alpaga. Alors que le rôle de l’homme était d’assurer un dîner à toute la famille, la femme devait quant à elle tisser la laine pour en faire des vêtements.
La tenue portée par les hommes était très simple : un pagne accompagné d’une tunique (unqo) faite d’un drap plié. Les femmes quant à elles ne portaient qu’un tissu enroulé autour de leur corps maintenu à l’aide d’une écharpe (chumpi). Les deux sexes portaient des chapeaux en tissu. Ces derniers indiquaient le groupe de clan ou encore le statut social des Inca. En hiver, il leur suffisait d’ajouter une cape pour se protéger du froid.
Parce qu’ils étaient faits de laine de camélidés, les vêtements étaient de couleur sombre mais pas noire car cette couleur était très difficile à obtenir. En plus de satisfaire un besoin primaire, les vêtements constituaient pour les souverains et les nobles une richesse importante. L’ajout de plumes et de décorations à ces tissus pouvait également souligner le niveau de richesse de celui qui en était orné. De nombreux souverains se sont fait enterrer avec plusieurs couches de textiles fins. En guise d’offrande, il était également possible de brûler du tissu.
L’étoffe pouvait également être vue comme une monnaie : l’Etat pouvait, par exemple, rémunérer les soldats sous forme de dons de tissu. Enfin, le textile pouvait être offert lors des rituels sociaux tels qu’un mariage, une naissance ou encore un rite de passage.
Excursión organizada por la Cámara de Comercio y de Turismo de Perú al Museo de Arte y de Historia de Bruselas.
Visita guiada
Organizada por la Cámara de Comercio y de turismo de Perú, en colaboración con el Automobile Club de Luxemburgo ACL, una visita guiada fue realizada el 16 de marzo de 2019 en Bruselas, cuatro meses después de la inauguración de la exposición Inca Dress Code a la que habían asistido Jorge Villar y Raphaël Chiesa.
Tomando la ruta desde Bertrange, los participantes fueron directamente al museo para empezar la visita que se presentaba cronológicamente, comenzando por los pueblos más antiguos y terminando con el reinado Inca. Para el almuerzo, se reservó un restaurante peruano en el centro de Bruselas. En el menú: una elección entre Ceviche peruano, Lomo Saltado y Causa de Atún. Los visitantes pudieron descubrir algunos platos típicos acompañados por el tradicional cóctel: Pisco Sour. Después de la degustación de las especialidades peruanas, los participantes tuvieron un tiempo libre para descubrir Bruselas.
Además de asistir a una visita gratificante, los miembros pudieron sacar provecho del viaje en autobús y del almuerzo para intercambiar y disfrutar de un momento de gran cordialidad. La degustación de platos típicos peruanos era imprescindible para una visita dedicada a descubrir la historia y las tradiciones del Perú.
Para hacer la exposición la más completa posible, el museo de Bruselas recurrió al préstamo de más de 200 objetos procedentes de diversos museos: MAS (Museum ann de Stroom), Quai Branly, y Linden Museum. Además, los visitantes tuvieron la oportunidad de asistir a una escenografía atractiva compuesta de textiles, orfebrerías, alfarería y montajes de video. Más allá de requerir un dominio perfecto, el tejido representaba una forma de expresión del lenguaje para los incas.
En efecto, en aquella época, el textil ocupaba un gran lugar en la vida de los incas y tenía tanta importancia como la del oro: era símbolo de poder y de ofrendas. Con el fin de familiarizar a sus visitantes y brindar agrado a todas las generaciones, el museo instaló varios talleres a través de los cuales era posible tocar con sus propias manos diferentes tejidos de animales distintos (la llama, la alpaca, la vicuña). El tejido podía ser decorado con formas de animales o incluso humanas.
Los Incas
La civilización inca es una de las civilizaciones precolombinas que ocuparon el territorio de América. Después de varios años de expansión, los conquistadores españoles pusieron fin al reinado de esta civilización que había tomado predominancia en la región al torno del altiplano andino. Los Incas creían en varios dioses: el del sol y de la lluvia siendo los más venerados, y vivían en las altas montañas: La cordillera de los Andes. Para representar los números, utilizaban un hilo de lana o de algodón: cada tipo de nudo representaba un número preciso. Esos denominados Quipu en la actualidad pueden ser vistos en museos y exposiciones y hasta el día de hoy no han sido todos interpretados. Para realizar los Quipus se usó la lana principalmente en la sierra, y el algodón en la costa.
El textil para los Incas
Primordial en la cultura Inca, el textil era mucho más que una manera de vestirse. La ropa era simple: hecha de algodón o lana extraída de animales que los incas criaban como la llama y la alpaca. Mientras que el papel del hombre era proveer le necesario para la cena de toda la familia, la mujer debía tejer la lana necesaria para hacer la ropa.
La ropa usada por los hombres era muy simple: un taparrabo acompañado de una túnica (Unqo) hecha de una sábana doblada. Las mujeres, por su parte, sólo llevaban un paño envuelto alrededor de su cuerpo, sujetado con una bufanda (chumpi). Ambos llevaban sombreros de tela. Estos últimos indicaban el grupo de clan o incluso el estatus social de los Incas. En invierno, bastaba añadir una capa para protegerse del frío.
Porque estaba hecho de lana de camélido, la ropa era de color oscuro, pero no negro, ya que este color era muy difícil de conseguir. Además de satisfacer una necesidad primaria, las ropas constituían para los soberanos y los nobles una riqueza importante. La adición de plumas y decoraciones a estas telas también podía subrayar el nivel de riqueza de la que estaba adornada. Muchos soberanos fueron enterrados con varias capas de tejidos finos. Como ofrenda, también era posible quemar la tela.
La tela también podía considerarse como una moneda: el Estado podía, por ejemplo, pagar a los soldados en forma de donaciones de tela. Por último, los textiles podían ofrecerse en rituales sociales como el matrimonio, el nacimiento o el rito de transición.